Tchernobyl. Fukushima. Hiroshima. Nagasaki.
Tout le monde connaît ces noms tristement célèbres.
La plupart des gens savent que les conséquences de ces événements nucléaires se sont étendues bien au-delà des frontières de ces villes. Ce que vous ne réalisez peut-être pas, cependant, c’est à quel point…
Dans certains cas, les conséquences…
… peuvent sembler insignifiantes. Comme le manque de salades dans toute la France pendant les mois qui ont suivi la catastrophe de Tchernobyl. D’autres, comme la pluie noire qui a suivi les explosions atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, ont été clairement dévastatrices.
Les retombées nucléaires peuvent être invisibles et aléatoires, faisant des ravages chez certains alors que d’autres semblent épargnés.
Mais le point le plus important à retenir est peut-être que les retombées sont le résultat inévitable de pratiquement tout événement nucléaire majeur. Qu’il s’agisse d’une fusion dans l’une des 450 installations nucléaires en activité dans le monde, d’une attaque terroriste à la bombe ou d’une guerre nucléaire à grande échelle, les retombées feront partie de la vie de tous ceux qui se trouvent dans les environs.
Le bon côté des choses ? Les retombées sont loin d’être aussi instantanées, aussi destructrices et imprévisibles qu’une explosion ou une fusion nucléaire. On peut se préparer aux retombées, les contourner et s’en sortir.
Dans cet article, nous allons donc examiner de plus près la nature des retombées nucléaires.
Nous allons examiner les aspects scientifiques, les principes de base du fonctionnement des retombées, les situations qui peuvent se produire et les défis que vous pouvez rencontrer en cas de catastrophe nucléaire.
Nous allons voir comment tout, de la nature de l’événement nucléaire aux vents dominants en passant par la géographie, peut déterminer si vous êtes exposé ou non à des quantités potentiellement mortelles de retombées nucléaires.
Plus important encore, nous allons explorer quelques mesures de base que vous pouvez facilement prendre pour vous préparer et éventuellement survivre à une exposition de courte durée aux retombées nucléaires pendant que vous vous mettez en sécurité.
Pour les +3 millions de Français qui vivent dans la zone de retombées d’un réacteur nucléaire actif, il s’agit d’une lecture importante.
On y va ?
Les retombées nucléaires
Comme son nom l’indique, la définition des retombées nucléaires est la suivante :
Toute matière radioactive résiduelle tombant du ciel à la suite d’une explosion ou d’une fusion nucléaire ou de tout autre événement critique. Cela semble relever du bon sens, et c’est le cas.
Mais peu de gens respectent le pouvoir énorme et dévastateur des événements nucléaires – ou les quantités massives de retombées toxiques qu’ils peuvent produire. Après tout, il y a quelques éléments clés que les bombes nucléaires et les fusions font exceptionnellement bien :
☢️ Pulvériser
… les matériaux sur une grande surface ; les événements nucléaires peuvent créer une énorme quantité de débris, de cendres et de particules qui peuvent rapidement augmenter l’exposition des personnes se trouvant dans la zone immédiate – où se trouvent les plus fortes concentrations de retombées et de radiations.
Cet effet est encore plus prononcé dans le cas d’une explosion souterraine, dont l’effet est similaire à celui d’un volcan actif.
💀 L’irradiation :
Ce matériau pulvérisé pour créer une concentration involontaire mais extrêmement toxique de débris, de poussière, de cendres et de retombées. Tout cela pendant que les résidents locaux cherchent très probablement à se faire soigner ou à s’échapper.
☣️ Propulser
… la matière dans la stratosphère ; dans certains cas, les événements nucléaires peuvent contaminer des configurations de vent entières avec de fortes concentrations de retombées irradiées. C’est ainsi que ces événements ont des effets durables, mais plus légers, à des centaines ou des milliers de kilomètres de distance.
Ces forces se conjuguent pour produire un effet synergique qui maximise l’exposition aux éléments toxiques. Ainsi, même et surtout ceux qui survivent à l’explosion initiale peuvent s’attendre à être confrontés à une situation cauchemardesque absolue en termes d’exposition aux radiations.
Lorsqu’il s’agit de déterminer l’étendue et le volume des retombées après un événement nucléaire particulier, il y a deux facteurs clés à prendre en compte…
Tout d’abord, il y a l’emplacement de l’explosion
S’il s’agit d’une explosion aérienne, les retombées seront relativement faibles (mais il y aura une onde électromagnétique importante). Mais s’il s’agit d’une explosion en surface, les matériaux seront en fait aspirés dans le nuage nucléaire et irradiés avant d’être transportés par le panache dans la haute atmosphère.
On pourrait donc penser qu’une explosion au-dessus de l’eau serait plus favorable, mais ce n’est pas le cas.
L’explosion fait s’évaporer l’eau et irradie le sel marin restant, produisant des retombées beaucoup plus fines et plus petites qui peuvent en fait se répandre sur une zone beaucoup plus grande. Ces retombées peuvent ensemencer des nuages et retomber en pluie sur des villes situées à des centaines, voire des milliers de kilomètres. Et il va sans dire que ces retombées ne se contenteront pas de nettoyer l’extérieur d’un bâtiment.
Les éclatements à la surface de l’eau peuvent même pulvériser le fond de la mer. Lors du tristement célèbre essai nucléaire de Castle Bravo aux Etats-Unis, où une réaction en chaîne massive a été accidentellement déclenchée en raison de la construction particulière de la bombe, il a été signalé que de la poudre blanche calcinée (corail pulvérisé) pleuvait sur les bateaux à proximité.
Les explosions souterraines sont encore plus compliquées car la vague de fond qu’elles produisent peut inonder les zones environnantes de doses létales de rayonnement avant même que les retombées n’arrivent.
Le deuxième facteur clé est d’ordre météorologique. Il est effrayant de penser qu’un phénomène aussi dévastateur que les retombées nucléaires est déterminé par la façon dont souffle le vent, mais il s’agit bien de ça. En raison des fines particules produites par une explosion nucléaire, les retombées peuvent facilement être transportées sur des centaines de kilomètres en quelques heures ou quelques jours.
Bien sûr, l’intensité la plus forte des retombées est ressentie dans la zone immédiate de l’événement nucléaire, mais les matières radioactives peuvent se répandre très loin en raison de leur nature volatile.
Les animaux peuvent paître dans des champs couverts de retombées nucléaires, ce qui entraîne dans certains cas leur extermination (comme à Tchernobyl) avant qu’ils ne puissent propager les retombées en les transportant dans leur fourrure, leurs excréments et leur corps.
Les cultures peuvent être recouvertes de retombées d’une explosion à des centaines de kilomètres de distance, comme ce fut le cas pour les salades françaises mentionnées ci-dessus. Ces plantes doivent généralement être détruites en toute sécurité pour limiter l’exposition.
Mais en fin de compte, la nature de l’exposition, son fonctionnement et ce qui constitue une dose létale de rayonnement – ces choses sont encore largement débattues et à peine comprises.
Mais, en ce qui concerne les retombées, on peut dire quelques choses avec certitude : les retombées ne sont pas toujours prévisibles, elles ont un potentiel dévastateur, et savoir à quoi s’attendre peut constituer un avantage crucial à un moment où la plupart des gens seront encore sous le choc.
Survivre aux 72 premières heures
Faire face à la réalité d’une explosion nucléaire (et aux retombées qui l’accompagnent) peut être accablant à l’esprit. Mais c’est loin d’être un scénario sans espoir…
Prenez l’exemple d’Akiko Takakura, qui se trouvait à 300 mètres du point zéro de l’explosion d’Hiroshima, mais qui s’en est sortie indemne. Eizo Nomura n’était qu’à 170 mètres du point zéro – c’est-à-dire à moins de deux terrains de football d’une explosion nucléaire – et a vécu jusqu’à 80 ans.
Comment ont-ils survécu à une bombe nucléaire qui a explosé juste au-dessus d’eux… alors que tant d’autres ont péri ? En réalité, il existe 4 facteurs clés qui déterminent si vous êtes à l’abri des retombées d’une explosion ou d’une fusion nucléaire…
⏲️ Le temps
Comme nous allons le voir dans un instant, le temps est crucial après une explosion nucléaire. Vous n’aurez environ que 15 minutes pour vous mettre à l’abri, mais les radiations reviendront à des niveaux acceptables dans la plupart des zones touchées par l’explosion après quelques jours seulement.
Les retombées sont les plus graves dans les 72 premières heures, il est donc crucial d’évacuer immédiatement ou de rester à l’abri. Après quelques semaines, vous pourrez sortir plus longtemps (si vous n’avez pas évacué).
✈️ La distance
Bien qu’il existe des exceptions comme ceux mentionnés ci-dessus, la proximité d’une explosion nucléaire et ses retombées immédiates sont synonymes de désastre. S’il est logique de s’abriter sur place au plus fort des retombées, votre objectif ultime sera de vous mettre à bonne distance des effets radioactifs persistants de la bombe.
🛡️ La protection
Après un moment, la boule de feu initiale et le rayonnement thermique brûlant d’une explosion nucléaire font place à ce que l’on appelle le rayonnement gamma. Le rayonnement gamma est notoirement puissant, capable de traverser les matériaux lourds (même les plaques de plomb épaisses) et d’empoisonner rapidement l’organisme.
Le blindage peut donc jouer un rôle essentiel dans la protection contre les rayonnements. Les deux survivants d’Hiroshima mentionnés ci-dessus vivaient sous terre, dans un sous-sol en béton blindé, ce qui a été la clé de leur survie.
💣 La désintégration
Les éléments radioactifs se désintègrent à des vitesses différentes, ce qui peut avoir une incidence sur tout, du moment et de la distance à la quantité de blindage nécessaire pour se protéger.
D’ailleurs, vous pouvez voir ici à quoi ressemble un abri antiatomique.
En outre, chacun de ces facteurs interagit avec les autres.
Ainsi, si vous disposez d’un abri suffisamment robuste, vous n’aurez pas à vous soucier de la distance. De même, si vous entrez dans une zone plusieurs semaines après la dissipation des retombées.
Les Américains commencent à prêter beaucoup plus d’attention à ce genre de considérations. Il y a quelques années à peine, le New York Times a publié un article sur la façon de construire un abri antiatomique. Ces considérations ne sont donc pas des reliques de la guerre froide.
Comment ça se passerait, si vous deviez survivre à un événement nucléaire moderne…
Si vous êtes exposé à une explosion ou à une fusion nucléaire, il sera difficile de passer à côté. Vous le verrez, vous en entendrez parler aux informations, vous verrez une alarme spéciale pour les retombées nucléaires ou vous assisterez à la réaction de votre entourage.
Votre toute première priorité dans les premières minutes cruciales sera de trouver le meilleur abri possible à proximité. Vous aurez 15 minutes ou moins pour le faire. N’oubliez pas que les voitures n’offrent absolument aucune protection et que n’importe quel abri vaut mieux que d’être dehors.
Une fois que vous avez trouvé le bon endroit, allez dans la pièce la plus profonde à l’intérieur. Vous essayez de mettre autant de murs que possible entre vous et le monde extérieur, même si cela signifie vous réfugier dans une armoire à linge. Vous devez vous assurer que vous êtes loin des portes, des fenêtres et de tout ce qui pourrait être exposé au monde extérieur.
Il est même conseillé de scotcher les fissures autour des portes et des fenêtres pour empêcher les particules de s’infiltrer.
Les 4 raisons de rester calme en cas de catastrophe nucléaire
☑️ La plupart des armes nucléaires modernes ont une zone d’explosion d’environ 1,5 km. Pour les fusions, la zone d’exposition la plus grave sera encore plus petite. Si vous êtes en dehors de ce petit rayon, vous avez déjà évité le plus grand risque de décès.
☑️ Après l’explosion initiale, vous aurez environ 15 minutes pour vous mettre à l’abri avant que les retombées ne commencent à se faire sentir. Cela vous laisse suffisamment de temps pour trouver le meilleur abri possible dans les environs immédiats sans vous exposer.
☑️ Il peut sembler idéal d’avoir une combinaison de protection et un kit de survie de qualité à portée de main à ce stade, mais le mieux est de trouver un bon vieil abri, à savoir du béton. C’est finalement la meilleure protection pour ces premiers jours cruciaux.
☑️ Alors que les retombées et les conséquences d’une explosion nucléaire majeure dureront évidemment des années, vous devriez avoir surmonté le pire en 72 heures seulement.
Une fois que vous êtes en confiance dans votre abri, vous devez rassembler des provisions. Nous reviendrons plus tard sur les fournitures qu’il est préférable de garder à portée de main (dans l’idéal, vous avez un sac de survie), mais vous voudrez mettre la main sur autant de nourriture, d’eau et d’autres produits essentiels que vous pourrez trouver sans quitter votre abri.
Lorsque les retombées se feront sentir, il ne sera pas prudent de manger quoi que ce soit (même des aliments emballés) en dehors de votre abri.
C’est aussi une bonne idée de prendre une douche, si possible, et de changer de vêtements, pour vous assurer que vous ne portez pas de retombées dans votre abri. Il en va de même pour les animaux de compagnie qui étaient à l’extérieur, donnez-leur un bon lavage pour minimiser l’exposition aux radiations. Après cela, l’attente est le mot d’ordre.
Immédiatement après une explosion nucléaire, les niveaux de radiation sont généralement extrêmes et les retombées sont à leur maximum. C’est à ce moment-là que vous êtes le plus susceptible de voir des effets comme la pluie noire qui s’est abattue sur Hiroshima après l’explosion nucléaire.
Heureusement, le pire de ces retombées se dissipe rapidement. Dans certains cas, les niveaux de rayonnement peuvent passer de 1 000 roentgens/heure à seulement 10 roentgens/heure au cours des trois premiers jours. C’est pourquoi il est si important de rester à l’intérieur, loin des ouvertures (fenêtres et portes), pendant les 72 premières heures.
C’est là qu’une radio peut s’avérer utile, en vous donnant une ligne de vie cruciale vers le monde extérieur. En effet, au cours des 72 prochaines heures, vous devrez rester enterré aussi profondément que possible dans votre abri pendant que l’intensité des radiations à l’extérieur retombe à des niveaux plus acceptables.
Après cela, dans de nombreux cas, il devrait être possible de faire de courtes sorties à l’extérieur. Bien sûr, il n’y a aucune garantie, car chaque événement nucléaire se déroule différemment. Quoi qu’il en soit, au bout de 72 heures, vous pouvez commencer à penser à vous mettre en sécurité ou au moins à évaluer votre environnement.
Il est important de noter que même si l’événement nucléaire ne se produit pas dans votre région immédiate, même s’il se situe à des centaines de kilomètres, les retombées pourraient vous atteindre en un jour ou moins. Donc, même si vous ne faites que regarder les informations sur un événement nucléaire à la télévision, n’hésitez pas à commencer à vous préparer.
Se préparer au pire
Lorsque vous vous préparez à quelque chose comme un événement nucléaire majeur (et les retombées qui l’accompagnent), vous courez le risque de vous préparer d’une manière trop spécifique ou trop générale pour être vraiment utile. Il est donc préférable de décomposer les choses en leurs composantes, puis de s’efforcer de faire le meilleur travail possible avec chacune d’entre elles.
Par exemple, c’est généralement une bonne idée de faire des réserves de nourriture et d’eau. C’est particulièrement utile en cas de retombées nucléaires, car plus vous aurez de nourriture et d’eau, plus longtemps vous pourrez rester dans votre abri et éviter les radiations à l’extérieur. Idéalement, vous devriez avoir au moins deux semaines de nourriture et d’eau à portée de main.
Si et quand cette nourriture est épuisée, vous aurez besoin d’un plan d’évacuation pour vous mettre en sécurité. Si vous êtes dans une ville, cela peut signifier aller à la campagne. Si vous êtes sur la côte, cela peut signifier conduire jusqu’à un chalet familial dans les montagnes. Quelle que soit votre stratégie de sortie, il est important d’en avoir une et d’avoir quelques solutions de secours au cas où les choses ne se dérouleraient pas exactement comme prévu.
Comme toute stratégie de sortie réaliste vous amènera à quitter votre domicile au bout de quelques jours, semaines ou mois, il est prudent de faire également des réserves de matériel de protection contre les risques.
Les masques à gaz 3M certifiés et ergonomiques ont tous une longue durée de vie et peuvent être associés à une combinaison de protection biologique, des gants de protection contre les radiations.
Bien penser aux filtres de réserve pour votre masque à gaz.
S’il peut être tentant d’économiser quelques euros sur votre combinason Hazmat, il est important de se rappeler que toutes les combinaisons ne se valent pas.
Les combinaisons ultra bon marché peuvent facilement être percées, vous exposant ainsi à des éléments dangereux.
Les combinaisons militaires sont dotées d’une doublure en carbone et d’une composition respirante, mais elles peuvent être excessivement chères ou difficiles à trouver.
Vous pouvez opter pour une qualité médiane comme cette combinaison à prix attractif avec une sécurité suffisante : protection contre les produits chimiques, combinaison légère et durable avec capuche compatible avec un masque à gaz, plusieurs tailles disponibles
Les comprimés Micropur sont une solution qui reste chimique (ions d’argent) mais très utile dans une situation d’urgence pour purifier l’eau.
Si vous n’avez pas de filtre à eau ou de gourde filtrante, les comprimés Micropur feront l’affaire pour dépanner (désinfectent l’eau pendant 6 mois).
Bien sûr, le mieux est d’avoir en plus un système de filtration, surtout dans la durée.
IMPORTANT : en cas d’eau TROUBLE, il est fortement conseillé d’utiliser EN PLUS un filtre à eau.
Il faut se souvenir que c’est une solution de dépannage et en aucun cas sur la durée : un comprimé s’utilise par LITRE d’eau.
Compter 30 minutes pour laisser agir et 2 h pour une eau plus risquée ou clairement infectée.
Certaines personnes vont même jusqu’à préparer une salle spéciale pour les retombées ou un abri contre les retombées nucléaires, en renforçant les murs avec du bois, du béton, des briques et du sable pour épaissir les barrières et réduire les radiations éventuelles.
Bien que cela puisse sembler exagéré, quelques considérations mineures peuvent réellement améliorer un abri existant contre les inondations ou les retombées d’un accident nucléaire… et ainsi augmenter vos chances de survivre à un événement nucléaire.
Par exemple, même quelques centimètres de barrière peuvent fournir la protection nécessaire contre les radiations gamma mentionnées ci-dessus. Il y a une mine de connaissances en ligne et de nombreux entrepreneurs qui seraient prêts à travailler avec vous sur une installation personnalisée.
Enfin, la préparation la plus spécifique aux retombées nucléaires devrait peut-être se trouver dans votre sac de survie.
Après tout, conserver un kit d’urgence en cas de tempête, d’inondation, de black out total (électricité ou crise nucléaire) ou de guerre civile pourrait vous sauver la vie :
Il se peut que vous soyez au travail, en déplacement ou n’importe où loin de chez vous lorsqu’un tel événement se produit – auquel cas le sac de survie est crucial pour vous mettre en sécurité.
Cette trousse devrait comprendre une radio d’urgence à manivelle, une trousse de premiers soins de base, des allumettes, des lampes de poche, un filtre à eau (ou gourde filtrante) et d’autres accessoires de base.
Encore une fois, il s’agit là d’excellents outils à avoir sous la main en cas de retombées nucléaires… surtout la radio.
Vous pouvez aussi aller sur cette page pour savoir ce que doit contenir votre sac d’évacuation.
Bien sûr, pensez à faire un paquetage le plus léger possible.
Cette préparation est essentielle mais facile à préparer, surtout à notre époque où diverses menaces modernes peuvent survenir.
La Connaissance, c’est le Pouvoir
J’espère de tout cœur, si vous êtes arrivé jusqu’ici, que la perspective de vous en sortir indemne après un accident nucléaire (ou toute autre menace qui ébranle la société) vous semble moins accablante qu’il y a quelques minutes.
Ne vous y trompez pas : ce serait certainement du jour le plus difficile de votre vie. Et de nombreux facteurs resteront inévitablement hors de votre contrôle. Mais, avec un peu de préparation et de réflexion, vous pouvez augmenter considérablement vos chances de survivre au cauchemar d’une explosion nucléaire et aux retombées qui l’accompagnent.
Rappelez-vous : tout se joue dans ces 72 premières heures cruciales. Des 15 premières minutes aux 3 premiers jours, de simples décisions peuvent avoir des conséquences considérables sur votre survie. Alors, trouvez l’abri le plus sûr possible, mettez-vous à l’abri et attendez le pire des radiations.
Pourtant, même après tout ce que nous avons couvert, même après la préparation et la planification, vous devez toujours être prêt au cas où les choses tourneraient mal. Alors, que ferez-vous si votre abri principal se retrouve soudainement impossible ? Ou si vous n’avez pas de sac de survie à portée de main ?
En vous préparant à plusieurs éventualités avec des plans à plusieurs niveaux, vous augmenterez vos chances de survie et vous pourrez vous adapter aux défis à venir. Identifiez donc de bons abris à proximité des endroits où vous passez le plus de temps, et faites des réserves de secours partout où c’est possible.
Il existe un certain nombre d’excellentes ressources sur les retombées, l’exposition aux radiations et la science qui se cache derrière tout cela, comme le site du gouvernement sur la préparation en cas de menaces de tous types ou toute recherche que vous pourriez faire.
Merci à l’article américain source : 4 Things you need to know to survive nuclear fallout (Mirasafety.com)
quite de survie