Le potager du survivaliste : top 10 à faire pousser

L’autosuffisance demeure la meilleure solution à long terme pour se libérer des chaînes de la dépendance alimentaire. La pratique s’avère tout aussi utile en période de crise. Faute de moyens et de connaissance, elle devient pourtant difficile, voire impossible pour les amateurs qui n’ont pas la main verte.

Démarrez votre immersion dans la culture potagère en vous concentrant sur 10 potagers faciles à cultiver et nutritifs.

Le potager autosuffisant du survivaliste

Constituer son propre potager de survie n’est pas une mince affaire. Le succès de l’opération repose sur plusieurs critères. Dans un contexte incertain voire très inquiétant (comme en ce moment avec cette pandémie qui se prolonge), quels potagers cultiver ?

Pour commencer à semer, il faut préparer la terre. Soit manuellement, soit avec un motoculteur. Voici une petite vidéo à ce sujet, cliquez ici : travailler le sol.

Le potager du survivaliste pour être autonome

Réaliser un potager du survivaliste pour être autonome revient à cultiver des légumes qui répondent à l’essentiel de vos besoins. Les végétaux supportent les contraintes géologiques, géographiques et climatiques.

Le potager du parfait survivaliste comprend ainsi :

  1. des pommes de terre (voir ici comment les faire pousser sur votre balcon);
  2. des oignons ;
  3. de l’ail ;
  4. des carottes ;
  5. des haricots ;
  6. des tomates ;
  7. des courgettes ;
  8. des orties ;
  9. des choux (des légumes vivaces) ;
  10. des citrouilles, des panais ou des betteraves.

Libre à vous de les marier avec d’autres plantes pourvu qu’elles ne requièrent qu’un minimum d’entretien pour un maximum de rendement.

Pourquoi ces 10 potagers du survivaliste ?

La liste a été triée suivant plusieurs critères : l’état du sol, le climat ainsi que l’apport en eau de la région (une eau de pluie). Entrent aussi en ligne de compte la complexité de la culture, le mode de conservation et la valeur nutritive de la plante. Dans cette lancée, le survivaliste privilégie les potagers faciles à pousser et à conserver. Il raie de sa liste les légumes fragiles qui ne peuvent se conserver sur le long terme.

  • L’appréciation et le goût impactent aussi le choix des potagers, au même titre que…
  • Les compétences et…
  • Les connaissances du cultivateur.

Le potager à cultiver selon le style de Pascal Poot

La culture dans un milieu hostile dépourvu d’eau est possible à une condition. Elle réclame l’usage de graines magiques provenant d’un cultivateur de renom : les semences paysannes de Pascal Poot.

En quoi consistent les semences paysannes de Pascal Poot ?

Tout est parti de l’idée d’apprendre les plantes à se protéger et à se soigner par leur propre moyen. De cette initiative est née la semence paysanne. Elle favorise la pousse de plantes sans irrigation. La méthode assure donc une production facile et un rendement optimal en toute saison (y compris durant les épisodes caniculaires).

L’agriculteur Pascal Poot en est l’auteur. Il s’est orienté vers les anciennes variétés de légumes capables de pousser sans eau et de se protéger des maladies. Plusieurs années de recherches et d’études ont été nécessaires pour aboutir à une telle découverte.

Le produit miracle fascine et attire les agriculteurs amateurs, les agriculteurs professionnels et même les scientifiques qui veulent percer le mystère de ces fameuses graines.

Cultiver des potagers avec les semences paysannes

Les graines industrielles sont gourmandes en eau. La culture issue de cette semence nécessite un arrosage régulier. À l’inverse, les semences paysannes produisent des potagers qui ne demandent qu’un minimum d’irrigation.

Un arrosage par mois suffit à faire pousser des potirons, des aubergines, des tomates, des courgettes et bien d’autres légumes.

Néanmoins, les semences paysannes ne peuvent égaler le rendement des semences industrielles dans des terres cultivables. L’économie d’eau compense alors le faible rendement.

Qu’en est-il des arbres fruitiers et des herbes médicinales ?

L’environnement joue un rôle crucial dans l’autosuffisance alimentaire. En fonction du climat, plantez des arbres fruitiers et des herbes médicinales dans votre jardin du survivaliste.

Les arbres fruitiers du survivaliste

Les mûriers et les figuiers sont robustes et poussent à l’état sauvage. Ils n’exigent qu’un minimum d’entretien et atteignent leur maturité sur un sol peu humide.

Plantez des pommiers, des pruniers et des poiriers. Leurs fruits sont nourrissants et caloriques en toute circonstance.

Le mirabellier et la pêche de vigne résistent aussi à un climat peu clément. Les cerisiers sont faciles à cultiver, mais leurs fruits doivent être cueillis à temps (sauf si vous souhaitez régaler les oiseaux).

Complétez votre jardin avec un châtaignier, un arbre vigoureux qui produit des fruits délicieux.

Les herbes médicinales du survivaliste

Accordez à votre potager un petit coin pour accueillir des herbes médicinales. Cultivez du romarin, une plante aromatique aux nombreuses vertus thérapeutiques. C’est un anti-inflammatoire naturel. Il soigne les troubles digestifs et favorise le bon fonctionnement du foie.

La mélisse libère le corps des spasmes et du stress. Elle évapore les sensations nauséeuses. Elle se consomme en infusion, à la manière d’une tisane.

Peaufinez votre jardin avec l’échinacée. La plante renforce les défenses immunitaires. Ses racines érigent un bouclier protecteur sur l’organisme. La plante dépose un goût amer que vous pouvez dissimuler avec du miel.

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