Pourquoi faire un jardin de survie ?

Un jardin de survie consiste en un espace aménagé pour accueillir des potagers. Dans un environnement apocalyptique où la nourriture se raréfie, il vous fournit les denrées nécessaires à votre besoin physiologique. Le jardinage nécessite quelques techniques de base et des connaissances élémentaires afin de garantir une bonne productivité. Découvrez les avantages et les astuces pour aménager un jardin de survie chez vous ou dans votre Base Autonome Durable.

Les conseils d’aménagement d’un jardin de survie

Si vous n’avez pas la main verte, ces quelques pistes vous aideront à installer votre potager.

Privilégier les légumes faciles à cultiver

Commencez en douceur et composez votre jardin potager de pois, de carottes, de patates et de haricots. Une fois séchée, la graine intérieure du pois est facile à conserver. Elle s’invite et agrémente vos plats tout en leur donnant du goût et du croquant. Elle peut aussi être congelée en vue d’une conservation longue durée.

Riche en vitamines, en minéraux et en antioxydants, la carotte trouve sa place dans votre jardin de survie. Elle colore et sublime les collations, les repas et même les desserts.

Les patates sont riches en calories et s’avèrent plus nutritives que les pommes de terre. Elles se prêtent aussi bien aux plats salés qu’aux plats sucrés.

Les haricots regorgent de protéines et de matières nutritionnelles. Ils se déclinent en plusieurs variétés qui obéissent à un mode de culture unique. Ils sont cultivés sous forme de buisson ou de poteau.

Planter des légumes qui répondent à vos besoins nutritionnels

Au fil du temps, vous vous accoutumerez au jardinage. Continuez avec des aliments riches en calories, en l’occurrence : du blé et des graines de tournesol. Anticipez le passage hivernal et cultivez aussi des légumes qui résistent aux basses températures. Privilégiez les plantes affichant une forte capacité de résistance et de stockage, comme :

  • les betteraves ;
  • les poireaux ;
  • les choux ;
  • les oignons ;
  • les navets ;
  • les rutabagas ;
  • les choux frisés.

Le séchage permet un bon stockage et une longue conservation de ces légumes.

Associer les bonnes cultures

Faire une association de culture est une technique efficace pour varier votre alimentation. La pratique appelle à l’association des « trois sœurs », une culture combinant les haricots, le maïs et la cucurbite maxima. Le maïs fait office de support aux haricots qui approvisionnent le sol d’azote. La courge conserve la fraîcheur du sol grâce à ses feuilles géantes. Cependant, la pratique réclame un vaste terrain de culture. À défaut de surface large, contentez-vous des haricots et des maïs. Ils gardent le sol au frais.

Choisir le bon emplacement du jardin de survie

Certains pensent qu’un jardin de survie demande une surface étendue cultivable. Pourtant, le petit potager peut s’incruster dans les petits coins de votre habitation.

Aménager le potager sur le balcon

L’installation d’un jardin sur le balcon implique l’aménagement d’un potager sur pied. Libérez de l’espace et variez les expositions en utilisant des pots. Jouez sur les modes de culture des plantes. Les tomates demandent un emplacement baigné de lumière, tandis que les épinards s’épanouissent dans des endroits ombragés.

Remplissez le fond des contenants d’une couche de billes d’argile. Elle favorise le drainage et accélère la pousse. Puis, recouvrez le dessus d’un terreau, riche en nutriment.

Installer le potager dans un petit jardin

Un espace de 10 à 30 m2 suffit à accueillir un petit jardin potager de survie. Structurez le terrain au moyen de carrés potagers. Les cadres en bois formeront des parcelles cultivables. Espacez-les de sorte à vous frayer un chemin entre les parcelles.

Divisez votre terrain de culture à parts égales. À titre d’exemple, sur une surface cultivable de 10 m2, mesurez chaque carré de 2 m2.

Les avantages de faire un jardin de survie

En cas de situation de crise, le jardin de survie vous permet de tirer profit de la richesse de la terre. Le jardinage soulève beaucoup d’autres avantages :

Économiser votre budget de survie

Le changement climatique n’étant pas favorable aux conditions de productivité ou une crise économique majeure conduiraient à une hausse des prix générale. Mais un jardin de survie vous aidera à vivre durant de telles périodes de pénurie, plus ou moins longues.

Certes, l’aménagement d’un potager nécessite un investissement de départ conséquent. Trouver un lieu favorable, vous procurer les outils et les graines nécessaires. Cependant, l’opération constitue un placement bénéfique sur le long terme. Les coûts initiaux sont rapidement amortis grâce à la productivité.

Rester en bonne santé

Rester en santé est une priorité absolue si les denrées alimentaires venaient à diminuer. Le jardin de survie vous ravitaillera en nutriments de bonne qualité. Leur consommation vous permettra de maintenir une forme olympique en toute circonstance. Encore faut-il cultiver des légumes biologiques, exempts d’engrais chimiques et de pesticide.

De plus, vous seul pourrez juger de la consommabilité de vos aliments et programmer leur consommation.

Remarque : L’or jaune, vous connaissez ? Pensez à placer un arrosoir (pour les hommes et les garçons) et un récipient réservé à cet effet (pour les femmes et les filles).

En effet, l’urine pourra servir d’engrais pour votre jardin ou potager : c’est l’or jaune et… Tout est accessible en cliquant ici.

Profiter des bienfaits thérapeutiques du jardinage

Dans un contexte anxiogène, trouver une occupation est primordial pour ne pas sombrer dans la dépression, voire la folie. Le jardinage est un passe-temps qui occupe le corps en même temps que l’esprit. Selon une étude récente de la Société Nationale d’Horticulture de France, consacrer une heure par jour au jardinage procure le même effet que le jogging matinal.

De plus, voir le fruit de votre acharnement et de vos efforts génère une sensation de bien-être et de satisfaction. Mine de rien, le jardinage procure un sentiment d’accomplissement.

Conclusion

Les avantages du jardinage sont indéniables. Faire un jardin de survie est bon pour le cœur, l’esprit, la santé et le budget. Si vous n’avez pas la main verte, commencez avec des légumes faciles à cultiver. Avec le temps, plantez les légumes caloriques qui répondent à vos besoins nutritionnels. À défaut d’espace cultivable, exploitez votre balcon ou le terrain disponible de votre jardin ou de votre Base Autonome Durable.

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